Ça y est, vous êtes décidé(e) à vous lancer dans l’aquariophilie marine ? Et en plus, vous désirez réaliser carrément un nano aquarium. C’est une excellente idée ! Mais pas si vite, il faut vous assurer que votre projet est viable.
La patience, encore et toujours
On vous rappellera déjà qu’installer un tel aquarium (c’est pareil même en eau douce, d’ailleurs) en plein mois d’août, au moment où on écrit ces lignes, n’est pas la meilleure chose à faire. Ça n’empêche pas bien sûr de déjà songer à l’emplacement précis du nano. Et même, pourquoi pas, à l’installer avec tout son matériel et à le « roder », pour qu’il soit fin prêt en septembre.
Car qui dit « nano », dit forcément petites dimensions. Et oui ! Plus un volume est faible, moins ses paramètres sont susceptibles d’être stables. La température est un facteur très important : elle risque de faire un sacré yoyo dans une cuve d’à peine 30 litres par exemple, alors qu’elle montera / descendra bien plus lentement dans 300 litres. Mais il n’y a pas que la température de l’eau : la surface au sol dans votre nano, avec notamment un substrat vivant qui contribue à l’équilibre biochimique du bac, est aussi une donnée à ne surtout pas négliger. Donc, plutôt que d’avoir un aquarium où la microfaune a du mal à s’installer en pleine canicule, attendez donc tranquillement quelques semaines pour ajouter par exemple vos roches vivantes. Autant démarrer du bon pied, non ?
Le livre de Sandra Preis et Mark Flato
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Les pas-à-pas photographiques sont très utiles pour mieux appréhender les différentes manipulations à effectuer.
Photos : Sandra Preis et Mark Flato
On ne vas pas ici détailler tout le processus d’installation du bac, avec son choix de matériel et bien sûr son projet de population.
Car Sandra Preis et Mark Flato le font très bien dans cet ouvrage de 93 pages, avec couverture rigide.
Les auteurs reviennent ainsi sur les bases de l'aquariophilie récifale. Ils ont fait une sélection d’espèces (algues et invertébrés essentiellement, car on évite généralement d’accueillir des poissons dans si peu d’espace) simples à maintenir et, surtout, compatibles avec le nano-aquarium, au volume forcément réduit.
C’est un ouvrage très pratique, car on y découvre aussi trois exemples d'aquarium, avec systématiquement : l’installation, la population accueillie mais aussi la maintenance de tous les jours. Car il ne s’agit pas de seulement mettre en place un nano, mais bien de s’en occuper au quotidien pour qu’il soit pérenne.
À noter que cela concerne des installations allant de 20 jusqu’à 80 litres. Vous trouverez d’ailleurs les thèmes suivants :
-L’aquarium à coraux mous de 20 litres (avec Ricordea florida, Discosoma sp., Pachyclavularia violacea, Sarcophyton sp., mais aussi des crevettes, crabes, vers tubicoles, escargots…)
-L’aquarium à coraux durs SPS de 36 litres (Acropora sp., Favia sp., Montipora sp., Stylophora sp., et aussi des crustacés et escargots)
-L’aquarium à coraux durs LPS de 80 litres (Goniopora lobata, Blastomussa merletti, Euphyllia spp., ainsi que crevettes, Bernard l’hermite, mollusques…)
Concernant certaines manipulations, on a droit à un pas-à-pas photographique, avec bien sûr un détail de chaque étape.
Enfin, pour finir, les auteurs ont eu l’excellente idée de présenter tous ces projets de nano-aquarium avec une liste d'achats précise. C’est particulièrement utile pour ne rien oublier ! De plus, il y a une estimation du budget, même s’il est vrai qu’il faudra hélas le majorer actuellement. Car comme on le sait tous, les prix ont bien augmenté depuis la sortie de ce livre, paru en 2020. Malgré tout, concernant la technique et les espèces présentées, il est tout à fait actuel.
Vous pouvez commander « Un nano récifal à la maison - Guide pratique » ici. De plus, il est à -25% jusqu’au 18 août prochain !
